Bonjour. Je vais être directe : vous êtes très chanceuses d’avoir ce livre entre les mains, comme je suis très chanceuse d’avoir un soir rencontré les sœurs Girard. C’était au Pranzo, un lieu de tous les possibles, la preuve : on y passait du ABBA. Et un soir où j’y étais seule, on me tendit une main et cette main appartenait à Anne-Sophie qui me dit alors avec l’engouement d’une ado en crise : « Viens ! On fait une choré ! » Je ne connaissais pas cette fille, ni sa sœur jumelle Marie-Aldine que j’allais rencontrer l’instant d’après, mais dès lors, je ne les ai plus quittées. Les jumelles Girard, par cet ouvrage, vont véritablement apporter quelque chose à la société. Car sous l’apparente légèreté de leur sommaire, c’est à l’essentiel que l’on touche ici. Parce que s’accepter imparfaite, c’est s’approcher de la plénitude. C’est remercier toutes ces femmes qui ont lutté pour nos droits et prolonger leur œuvre avec audace et sincérité. C’est admettre qu’il y a parfois autant d’enjeux dans la rédaction d’un texto que dans celui d’un message de paix adressé au monde. Croyez-moi, ce livre est un premier pas vers une vie meilleure. Et sinon, vous vous demandez peut-être qui je suis ? Personne en particulier, je suis juste une copine de Marie-Aldine et d’AnneSophie. Elles m’ont proposé d’écrire ce texte parce que j’étais jalouse de ne pas avoir pensé à écrire ce livre. D’ailleurs, une dernière chose qui ne s’y trouve pas, j’ai une formule magique pour vous. Si jamais ça ne va pas, si votre vie est aussi gaie que Brest sous la pluie, regardez-vous dans la glace, tendez-vous la main et dites : « Viens ! On fait une choré ! » Ça marche. Promis.
Amour
LA FEMME NORMALE
€0.00
+ Free ShippingBonjour. Je vais être directe : vous êtes très chanceuses d’avoir ce livre entre les mains, comme je suis très chanceuse d’avoir un soir rencontré les sœurs Girard. C’était au Pranzo, un lieu de tous les possibles, la preuve : on y passait du ABBA. Et un soir où j’y étais seule, on me tendit une main et cette main appartenait à Anne-Sophie qui me dit alors avec l’engouement d’une ado en crise : « Viens ! On fait une choré ! » Je ne connaissais pas cette fille, ni sa sœur jumelle Marie-Aldine que j’allais rencontrer l’instant d’après, mais dès lors, je ne les ai plus quittées.