L’AGE DE LA CONNAISSANCE

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L’ÉCOLOGIE N’EST PAS UNE PUNITION

Le seul but de ce livre est de fournir cette aiguille, et de procéder à une acupuncture intellectuelle au cœur des nerfs collectifs de la famille humaine. L’écologie n’est pas une punition, pas plus que l’humanisme. Il faut arrêter d’opposer nature et économie, même tacitement, même implicitement, car l’une et l’autre partagent la même origine et doivent travailler ensemble. Arrêter de polluer, protéger la nature, n’est en aucun cas une corvée : c’est parce que la souffrance est devenue à nos yeux un gage d’efficacité que nous finissons malheureux, intoxiqués et inefficaces. L’écologie punitive et l’humanisme moralisateur ne sont que de vaines illusions, aux prémisses séduisantes, mais aux conséquences absolument vides. Pour guérir notre monde et nous-mêmes, nous devons pratiquer l’écologie positive qui certes affirme « Vous ne pourrez pas dire que vous ne saviez pas », non à propos des problèmes, mais à propos de leurs solutions. Celles-ci existent, elles sont parfois sous notre nez, mais ne suffiront pas, à elles seules, à nous empêcher de mourir de soif au pied de la fontaine, comme le chantait François Villon

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L’ÉCOLOGIE N’EST PAS UNE PUNITION

Le seul but de ce livre est de fournir cette aiguille, et de procéder à une acupuncture intellectuelle au cœur des nerfs collectifs de la famille humaine. L’écologie n’est pas une punition, pas plus que l’humanisme. Il faut arrêter d’opposer nature et économie, même tacitement, même implicitement, car l’une et l’autre partagent la même origine et doivent travailler ensemble. Arrêter de polluer, protéger la nature, n’est en aucun cas une corvée : c’est parce que la souffrance est devenue à nos yeux un gage d’efficacité que nous finissons malheureux, intoxiqués et inefficaces. L’écologie punitive et l’humanisme moralisateur ne sont que de vaines illusions, aux prémisses séduisantes, mais aux conséquences absolument vides. Pour guérir notre monde et nous-mêmes, nous devons pratiquer l’écologie positive qui certes affirme « Vous ne pourrez pas dire que vous ne saviez pas », non à propos des problèmes, mais à propos de leurs solutions. Celles-ci existent, elles sont parfois sous notre nez, mais ne suffiront pas, à elles seules, à nous empêcher de mourir de soif au pied de la fontaine, comme le chantait François Villon 5 . L’être humain choisit lui-même son enfer, par sa culpabilité, son désir de s’autodétruire, son goût acharné, mais caché et pervers, pour la scarification et la souffrance inutile. Les portes de l’enfer sont pourtant grandes ouvertes, aussi bien à l’entrée qu’à la sortie, et la souffrance écologique vécue par ce couple en crise que forment l’Humanité et la Terre peut prendre fin quand nous le voulons, pour peu que nous nous décidions à voir sa thérapie comme une œuvre passionnante, et non comme une corvée.

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